Devenir un Hacker éthique : Les Compétences que vous devez avoir

Devenir un Hacker éthique

Qu’est ce qu’un Hacker éthique

Un bon hacker éthique est un individu qui utilise ses compétences en sécurité informatique pour aider les organisations à améliorer leur sécurité et à prévenir les violations de données. Les hackers éthiques travaillent de manière responsable pour identifier les vulnérabilités dans les systèmes et les réseaux, en informant les propriétaires des systèmes de ces vulnérabilités et en les aidant à les corriger avant qu’ils ne soient exploités par des acteurs malveillants.

 

Un bon hacker éthique suit strictement les lois et les règles éthiques, en ne causant aucun dommage aux systèmes qu’ils testent et en ne collectant ni ne divulguant d’informations sensibles sans autorisation. Ils travaillent souvent en collaboration avec les équipes de sécurité des entreprises pour améliorer la sécurité globale.

Compétences que vous devez avoir pour être un hacker éthique de bonne qualités

Pour devenir un bon hacker éthique, vous devez avoir les compétences suivantes :

1. Compétences informatiques intermédiaires

Cela signifie que vous devez avoir des compétences qui vont au-delà de la création d’un document Word ou être capable de surfer sur le la toile. Pour être un hacker éthique, vous devez savoir comment utiliser différentes lignes de commande Windows, configurer un réseau ou modifier le registre de votre ordinateur.

2. Bonnes compétences en réseautage

Étant donné que la plupart, sinon la plupart, des attaques de pirates informatiques se font en ligne, vous devez maîtriser les concepts de mise en réseau et termes, tels que :

  • Mots de passe WEP contre WPS

WEP et WPS sont des protocoles de sécurité utilisés pour protéger les réseaux sans fil.

WEP (Wired Equivalent Privacy) est un ancien protocole de sécurité sans fil qui a été largement utilisé dans les premiers jours du Wi-Fi. Cependant, il est considéré comme peu sûr et facilement piratable en raison de vulnérabilités dans son algorithme de cryptage.

WPS (Wi-Fi Protected Setup) est un protocole de sécurité plus récent pour les réseaux sans fil. Il facilite la configuration sécurisée d’un réseau sans fil en utilisant une interface utilisateur simple ou en appuyant sur un bouton physique sur le routeur. Cependant, même avec WPS, il est important de changer les paramètres de sécurité par défaut et de choisir une méthode de cryptage plus sûre, comme WPA2, pour une protection supplémentaire.

En résumé, WEP est considéré comme peu sûr et n’est plus utilisé, tandis que WPS peut offrir une protection supplémentaire pour les réseaux sans fil, mais doit être utilisé en conjonction avec une méthode de cryptage plus sûre.

  • NAT

NAT (Network Address Translation) est une méthode utilisée pour permettre à des dispositifs d’une réseau local privé d’accéder à Internet avec une seule adresse IP publique. NAT fonctionne en traduisant les adresses IP privées en une adresse IP publique unique pour l’accès Internet. Cela permet aux dispositifs privés d’être masqués derrière un seul point de sortie sur Internet, ce qui améliore la sécurité en réduisant la surface d’attaque potentielle. NAT est largement utilisé dans les routeurs domestiques et les réseaux d’entreprise pour connecter des réseaux locaux à Internet.

  • Adresses MAC

Les adresses MAC (Media Access Control) sont des identificateurs uniques assignés aux cartes réseau dans les dispositifs informatiques. Chaque carte réseau a son propre adresse MAC qui est utilisée pour identifier le dispositif sur le réseau local. Les adresses MAC sont des séquences de 12 chiffres hexadécimaux séparés par des tirets ou des points.

Les adresses MAC sont utilisées pour la communication sur les réseaux locaux et sont utilisées dans les couches de liaison de données du modèle OSI. Elles permettent aux dispositifs de communiquer en transmettant des paquets de données directement à l’adresse MAC cible sur le réseau local, sans avoir à passer par des routes complexes ou des processus de routage. Les adresses MAC sont uniques et sont garanties pour être uniques à l’échelle mondiale par l’assignation centralisée des adresses par l’Institut IEEE.

  • Routeurs

Les routeurs sont des dispositifs de réseau qui permettent de connecter différents réseaux et de transmettre des données entre eux. Ils sont équipés d’au moins deux ports réseau et utilisent des algorithmes de routage pour déterminer la meilleure route pour transmettre les paquets de données. Les routeurs analysent l’en-tête de chaque paquet de données pour déterminer la destination, puis dirigent le paquet vers la sortie appropriée.

Les routeurs peuvent également offrir des fonctionnalités supplémentaires telles que la sécurité du réseau, la traduction d’adresse réseau (NAT), la qualité de service (QoS) pour prioriser le trafic réseau et la gestion des adresses IP pour attribuer des adresses IP aux dispositifs sur le réseau local. Les routeurs sont largement utilisés dans les réseaux domestiques, les petites entreprises et les grandes entreprises pour connecter des réseaux locaux à Internet et permettre une communication réseau fiable et efficace.

  • Ports

Les ports sont des points d’entrée et de sortie pour les données sur un dispositif informatique. Ils sont utilisés pour identifier les applications et les services sur un ordinateur et pour acheminer les données entrantes et sortantes vers la bonne application ou le bon service. Les ports sont identifiés par un numéro de port unique, allant de 0 à 65535.

Les numéros de port sont généralement divisés en deux catégories : les ports connus et les ports privés. Les ports connus sont des numéros de port réservés pour des applications et des services spécifiques, tels que HTTP sur le port 80 ou HTTPS sur le port 443. Les ports privés sont des numéros de port réservés pour une utilisation privée ou interne et ne sont pas destinés à être utilisés pour la communication publique.

Les ports sont utilisés pour la communication réseau en permettant aux applications et aux services d’écouter sur un port désigné pour les données entrantes et de transmettre des données sur un autre port pour la communication sortante. Les ports peuvent également être utilisés pour faire passer des données à travers un pare-feu ou un routeur pour accéder à des applications et des services en dehors du réseau local.

  • VPN

VPN signifie Virtual Private Network, soit Réseau Privé Virtuel en français. Il s’agit d’un système qui permet à un utilisateur d’établir une connexion sécurisée à un réseau distant, comme s’il était connecté directement à ce réseau, en utilisant une connexion Internet publique.

Les VPN utilisent des protocoles de sécurité pour chiffrer les données qui circulent entre l’utilisateur et le réseau distant, ce qui les protège des intrusions et des interceptions. Les VPN sont souvent utilisés par les entreprises pour permettre à leurs employés de se connecter à leur réseau d’entreprise depuis des endroits distants, tout en protégeant les données sensibles qui circulent sur le réseau.

Les VPN sont également utilisés pour contourner les restrictions géographiques sur les sites Web et les services en ligne, pour protéger la confidentialité en ligne et pour accéder à des réseaux locaux sécurisés lorsqu’on se trouve en déplacement. Les VPN peuvent être configurés à l’aide d’un logiciel ou d’un appareil dédié, comme un routeur VPN.

  • IPv6

IPv6 est la dernière version du protocole Internet Protocol (IP), qui est utilisé pour transmettre des données sur Internet et d’autres réseaux informatiques. Il a été conçu pour remplacer l’ancien protocole IPv4, qui est largement utilisé aujourd’hui mais qui présente certaines limites, notamment une pénurie d’adresses IP uniques.

IPv6 apporte des améliorations importantes par rapport à IPv4, notamment une plus grande quantité d’adresses IP uniques disponibles, une meilleure qualité de service pour une gestion plus efficace des applications à haut débit, et un support intégré pour la sécurité, la mobilité et d’autres fonctionnalités avancées.

IPv6 utilise une adresse IP de 128 bits, ce qui offre un nombre presque illimité d’adresses IP uniques. Cela permet une plus grande flexibilité pour les déploiements de réseau, une meilleure scalabilité pour les réseaux de plus grande taille et une meilleure capacité à gérer les réseaux mobiles.

En raison de l’augmentation rapide du nombre d’appareils connectés à Internet et des besoins en adresses IP supplémentaires, la transition vers IPv6 est en cours et de nombreuses entreprises, fournisseurs de services Internet et gouvernements y participent activement.

  • DNS

DNS signifie Domain Name System, soit Système de Noms de Domaines en français. Il s’agit d’un système qui relie les noms de domaines, tels que www.google.com, à des adresses IP, qui sont les numéros qui identifient les ordinateurs sur Internet.

Le DNS fonctionne en utilisant une hiérarchie de serveurs, qui se consultent les uns les autres pour résoudre les noms de domaines en adresses IP. Lorsqu’un utilisateur saisit un nom de domaine dans son navigateur, son ordinateur interroge d’abord un serveur DNS local, qui lui fournit l’adresse IP associée à ce nom de domaine. Si le serveur local ne connaît pas cette adresse, il envoie une requête à un serveur DNS plus grand, qui peut fournir l’adresse IP.

Le DNS est un élément clé d’Internet, car il permet aux utilisateurs de se connecter aux sites Web et aux services en ligne en utilisant des noms de domaines faciles à mémoriser au lieu de numéros complexes. Il fournit également des services tels que la résolution de noms pour les courriels, les serveurs de jeux et d’autres services en ligne.

Les entreprises et les organisations peuvent gérer leur propre serveur DNS pour contrôler la résolution de noms et les réponses aux requêtes DNS, ou elles peuvent utiliser des services DNS gérés par des tiers pour gérer les demandes de résolution de noms pour leurs domaines.

  • Sous-réseau

Un sous-réseau est une portion isolée d’un réseau de communication qui est délimité par des routes et des passerelles. Il a ses propres adresses IP et peut être configuré de manière indépendante du reste du réseau. Le but principal d’un sous-réseau est de diviser un réseau en segments plus petits pour faciliter la gestion et améliorer la sécurité en limitant la diffusion des données sur le réseau.

  • DHCP

DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) est un protocole de réseau utilisé pour distribuer automatiquement des adresses IP aux périphériques sur un réseau. Il permet aux administrateurs de réseau de configurer facilement et efficacement les paramètres IP des périphériques sur le réseau, sans avoir à les configurer manuellement. DHCP fournit également d’autres informations de configuration, telles que le masque de sous-réseau, la passerelle par défaut et les serveurs DNS. Le protocole DHCP est largement utilisé dans les réseaux d’entreprise et domestiques pour gérer les adresses IP et la configuration réseau.

  • IP privées et publiques

Les adresses IP privées et publiques sont des types d’adresses IP utilisées dans les réseaux informatiques.

Les adresses IP privées sont utilisées pour les réseaux locaux privés, tels que les réseaux domestiques ou d’entreprise. Elles ne peuvent pas être utilisées sur Internet et sont généralement masquées par une adresse publique lorsqu’ils communiquent avec l’extérieur. Les adresses IP privées appartiennent à des plages d’adresses spécifiques, telles que 10.0.0.0/8, 172.16.0.0/12 et 192.168.0.0/16.

Les adresses IP publiques, d’autre part, sont utilisées pour les réseaux connectés à Internet. Elles sont uniques et sont attribuées par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers). Les adresses IP publiques sont utilisées pour identifier les ordinateurs et les périphériques connectés à Internet et pour les rendre accessibles à d’autres ordinateurs sur Internet.

En résumé, les adresses IP privées sont utilisées pour les réseaux locaux et les adresses IP publiques sont utilisées pour les réseaux connectés à Internet.

  • IPv4

IPv4 (Internet Protocol version 4) est la première version du protocole IP utilisée pour transmettre des paquets de données sur les réseaux informatiques. Il définit la structure des adresses IP utilisées pour identifier les ordinateurs sur un réseau. IPv4 utilise des adresses 32 bits, ce qui permet un total de 4,3 milliards d’adresses uniques.

IPv4 a été largement adopté et est encore utilisé de nos jours, mais il souffre d’une pénurie d’adresses IP disponibles, ce qui a conduit à la développement d’IPv6, qui offre un nombre considérablement plus élevé d’adresses. Cependant, de nombreux réseaux continuent d’utiliser IPv4 en raison de la compatibilité rétroactive avec les anciens systèmes et de la complexité de la migration vers IPv6.

En résumé, IPv4 est la première version du protocole IP utilisée pour identifier les ordinateurs sur un réseau, mais il souffre d’une pénurie d’adresses IP disponibles.

  • Modélisation OSI

La modélisation OSI (Open Systems Interconnection) est un modèle de référence pour les réseaux informatiques développé par l’ISO (Organisation internationale de normalisation). Il décrit les sept couches logiques d’un système de communication de réseau, chacune définissant une fonction spécifique pour faciliter la communication de données entre les réseaux. Les sept couches de la modélisation OSI sont les suivantes :

  1. Couche physique : gère les caractéristiques physiques du réseau, telles que la transmission des signaux sur les câbles et les connecteurs.
  2. Couche de liaison de données : gère les erreurs de transmission sur les liens de données physiques et s’assure que les données sont transmises en paquets fiables.
  3. Couche réseau : gère la transmission des données sur les réseaux intermédiaires et s’assure que les paquets atteignent leur destination.
  4. Couche de transport : garantit la fiabilité des transmissions en gérant les erreurs de transmission et en fournissant une méthode de segmentation et de reconstitution des données.
  5. Couche session : gère les sessions de communication entre les applications et s’assure que les données sont transmises de manière cohérente.
  6. Couche présentation : gère la représentation des données pour les applications et s’assure que les données sont transmises dans un format compatible.
  7. Couche application : offre une interface utilisateur pour les applications réseau et définit les protocoles de communication standard utilisés pour les applications réseau.

La modélisation OSI est un outil utile pour comprendre et décrire les différentes couches de la communication de réseau et comment elles travaillent ensemble pour transmettre des données sur les réseaux informatiques.

  • Paquets

Les paquets sont des unités de distribution et d’installation de logiciels. Ils sont utilisés pour organiser et distribuer des programmes, des bibliothèques et d’autres ressources logicielles. Les paquets permettent de simplifier le processus d’installation en garantissant que toutes les dépendances nécessaires sont installées et mises à jour de manière cohérente. Les différents systèmes d’exploitation utilisent des formats de paquets différents, tels que .deb pour Debian et Ubuntu, .rpm pour Red Hat et Fedora, et .pkg pour macOS.

  • TCP/IP

TCP/IP est un acronyme pour Transmission Control Protocol/Internet Protocol. C’est un ensemble de protocoles de communication qui permet aux ordinateurs de communiquer sur un réseau, notamment sur Internet.

TCP garantit la livraison fiable des données en divisant les données en paquets et en les transmettant à travers le réseau, en vérifiant la réception de chaque paquet et en demandant la ré-transmission en cas de besoin. IP s’occupe de l’acheminement des paquets à leur destination en utilisant des adresses IP uniques.

Ensemble, TCP/IP définit les règles pour la communication de bout en bout sur les réseaux informatiques et constitue la base fondamentale de la communication sur Internet.

3. Utilisation d’un système d’exploitation Linux

Presque tous les pirates devront utiliser le système d’exploitation Linux car il permet des programmes et des ajustements qui ne sont pas possible dans les systèmes d’exploitation Windows et Mac. Presque tous les outils de piratage que vous pouvez trouver utilisent également de ce système d’exploitation.

4. Virtualisation

Avant même d’essayer de tester une attaque sur un système en direct, vous devez vous assurer que vous savez ce que vous êtes action. Pour vous assurer que vous faites les choses correctement, vous voudrez peut-être d’abord essayer un hack sur un progiciel de virtualisation, tel que VMWare Workstation. L’utilisation de postes de travail virtuels fournira vous un environnement sûr pour vos tests de piratage et vous empêche de causer involontairement des dommages à votre propre appareil.

5. Tcpdump ou Wireshark

Le tcpdump est connu comme un analyseur de protocole de ligne de commande ou un renifleur, tandis que Wireshark est connu comme le outil le plus populaire disponible qui fait la même fonction.

6. Connaissance des technologies et concepts de sécurité

Tout pirate doit être capable de comprendre les concepts et technologies les plus importants liés à informatique. Pour cette raison, vous devez être familiarisé avec la technologie et les concepts sans fil, tels que Secure Sockets Layer (SSL), pare-feu, système de détection d’intrusion (IDS), infrastructure à clé publique (ICP), etc.

7. Compétences en script

Avoir la possibilité de créer et d’éditer des scripts vous permet de créer vos propres outils et de gérer pour être indépendamment des outils développés par d’autres hackers. En étant capable de construire vos propres outils, vous permettez vous-même pour développer de meilleures défenses alors que les pirates criminels créent de meilleurs hacks. Pour ce faire, vous devez devenir un pro de l’utilisation d’au moins un des langages de script couramment utilisés, tels que Ruby on Rails ou Python.

8. Compétences en base de données

Si vous voulez comprendre comment les pirates infiltrent les bases de données de votre système, vous devez vous assurer que vous savoir comment fonctionnent les bases de données. Cela signifie que vous devez maîtriser un système de gestion de base de données tel que Oracle ou MySQL.

9. Ingénierie inverse

L’ingénierie inverse vous permet de convertir un logiciel malveillant ou un exploit similaire en une version plus avancée outil de piratage. Avec cette compétence vient la compréhension que presque tous les exploits effectués par les pirates proviennent de autres exploits existants – une fois que vous aurez compris le fonctionnement d’un logiciel malveillant ou d’un exploit, vous aurez un une meilleure compréhension de la façon dont les autres hacks fonctionnent contre un système.

10. Cryptographie

La cryptographie, en tant que compétence, vous permet de comprendre comment les pirates dissimulent des activités et brouillent leurs traces tout en effectuant des hacks. Il vous aide également à comprendre les forces et les faiblesses des différents algorithmes utilisé pour décrypter les informations personnelles, telles que les mots de passe stockés.

Conclusion

En somme, un bon hacker éthique est un professionnel de la sécurité informatique qui utilise ses compétences pour aider les entreprises à être plus sûres, plutôt que pour causer du tort.

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